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法国的钱币

franc

Le franc est une unité monétaire utilisée d'abord en France puis par plusieurs autres pays. Il se divise en 100 centimes.

La première monnaie ainsi désignée est le franc à cheval, frappé en France en 1360. Il s'agit d'une pièce d'or émise pour payer la rançon du roi de France Jean II le Bon, fait prisonnier par les Anglais à la bataille de Poitiers. Le terme perdure en tant que synonyme de la livre et est choisi en 1795 quand celle-ci est remplacée par une monnaie décimale. D'autres pays européens baptisent ensuite leur monnaie franc mais, après deux siècles, son usage disparaît en France le 31 janvier 2002, le franc y est remplacé par l'euro mis en circulation à partir du 1er janvier 2002.

livre

En France et dans les autres territoires appartenant à l'empire carolingien, on utilisait, au Moyen Age, comme monnaie de compte une livre divisée en 20 sous, chaque sou étant lui-même divisé en 12 deniers. La livre valant donc 240 deniers. Une livre correspondait vraiment à une livre d'argent (environ 409 grammes) avec laquelle on frappait 240 deniers. Ainsi originellement, 240 deniers avaient exactement le poids d'une livre d'argent. Par ailleurs, seuls les deniers, et les oboles (des sous-unités des deniers) circulaient effectivement, conduisant ainsi les achats importants à se faire en grandes quantités de numéraire.

Le denier devenait également une unité de compte, et les unités en circulation se nommaient par exemple louis, écu ou liard. Avec l'altération perpétuelle de la monnaie frappée, la valeur de la livre monétaire s'est tellement altérée que, dans les années 1790, la livre valait seulement le dix-huitième de sa valeur de 1266. Naturellement, 240 deniers d'une telle livre alterée ne correspondaient plus à une livre de poids.

sous

Mille ans après la réforme monétaire carolingienne, quand la livre tournois cède la place au franc en 1795, sols/sous et deniers disparaissent des bourses. Toutefois, les Français continuent d'appeler sou le vingtième du franc. Ainsi, la grosse pièce en bronze de 5 centimes était qualifiée de sou (sous la plume d'un Balzac ou d'un Victor Hugo, par exemple), la « pièce de cent sous » voulait dire cinq francs et que l'on appelait aussi « écu » (dans Germinal de Zola). La dernière pièce de 5 centimes, lointain souvenir hérité du franc germinal, est démonétisée dans les années 1940, mais le mot sou continue d'être employé (sauf pour la pièce de 5 centimes de nouveau franc de 1960 qui équivalait en fait à 5 anciens francs).

De rognage en dévaluation, l'antique sou d'or, puis d'argent, sera devenu une pièce de billon, de cuivre, de bronze avant de finir, frappé une dernière fois entre les dates de 1914 et 1939, sous forme d'une pièce percée de 5 centimes en cupronickel puis en maillechort : au début du XXIe siècle, les Français parmi les plus âgés parlent encore de tel article à six sous de leur jeunesse et, pour eux, cinq anciens francs sont toujours une pièce de cent sous.

louis

C'est en 1640 que Louis XIII, via Claude de Bullion, décide de réformer le système monétaire français, pour stabiliser la monnaie, rivaliser avec les monnaies espagnoles et anglaises, et enfin encourager les premiers placements refuges.

Avant cette date, la France possédait comme monnaies d'or : l'écu d'or et le franc d'or. Le louis d'or pèse moins de 4 g d'or.

La création du louis est décidée par la déclaration donnée à Saint-Germain-en-Laye le 31 mars 1640.

Le louis d'or institue un nouveau système monétaire français qui tiendra jusqu'à la Révolution française.

À cette époque, la mécanisation de la frappe monétaire des métaux précieux en France donna naissance au louis d'or frappé au balancier. Il y a trois sortes de pièces : le louis, le double louis et le quadruple louis. Dès le XVIIe siècle, on appelle improprement le quadruple louis double louis, le double louis louis et le louis demi-louis. À côté de ces pièces courantes a été fabriquée à petit nombre d'exemplaires une série de trois monnaies de grand module, respectivement de huit louis, seize louis et vingt louis ("dix", "huit" et "quatre" louis). La pièce de vingt louis équivalait à cent livres ; elle reste la plus grande et la plus lourde monnaie d'or française jamais frappée et pesait 66,87 g. Ces pièces de plaisir, destinées à servir de cadeaux et à prouver le savoir-faire de la Monnaie de Paris, n'ont pas circulé. Elles sont l'œuvre du graveur général des monnaies originaire de Liège, Jean Warin.

Fin 1792, le louis de 24 livres à l'effigie de Louis XVI fut remplacé par le type « Au génie » gravé par Augustin Dupré, comportant des mentions constitutionnelles. À la suite du changement monétaire et à l'émission des premiers francs germinal, le louis prit la valeur de 20 francs, revêtit le portrait de Bonaparte premier consul, qui devint ensuite l'empereur Napoléon. Ce module "20 francs" (6,45 g d'or à 900 millièmes, soit 5,805 g d'or fin) fut en vigueur de 1801 à 1914. Le terme « napoléon » entra alors en concurrence sous le Second Empire avec celui de « louis ». Le dernier nap ou louis d'or sera frappé en 1914 avec au droit un coq et au revers une effigie de Marianne.

Via l'Union latine en 1865, d'autres pays européens frappèrent des pièces d'or au module et poids de la pièce française de 20 francs. Dans le langage courant, ces pièces sont improprement appelées « louis d'or ».

N. B. : en numismatique, on appelle « louis d'or » stricto sensu les pièces d'or fabriquées entre 1640 et 1792.

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